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Les étourneaux se mettent instinctivement en groupe pour assurer leur survie. Les nuées qu’ils forment et dont le vol est si homogène et solidaire semblent même confondre la volonté de l’individu et celle du groupe. Comme pour les étourneaux, chaque personne a le pouvoir de confondre sa volonté propre et celle du groupe, en d’autres termes d’être solidaire. C’est le voyage que je vous propose : utiliser le « s » de solidaire pour passer de l’autre et moi à l’autre est moi.

De retour d'un voyage intense au camp de base de l'Everest, j'ai voulu mettre mon expérience par écrit et je suis tombé sur des récits d'anciens voyages qui m'ont fait vivre des émotions, de la gratitude d'être vivant dans un "pays riche". J'ai envie de vous les partager aujourd'hui pour peut-être susciter cette même gratitude, cette même joie, ce même rappel à la conscience du précieux de ce grand voyage qu'est la vie.

Je suis sûr que vous avez été comme moi, témoins à de nombreuses reprises de discussions qui dérapent, sur des thèmes comme « pour ou contre la vaccination », « pour ou contre le mariage pour tous », les campagnes de l’UDC, Macron et les gilets jaunes, etc. Peut-être même que vous faites partie de ceux qui commencent et/ou alimentent ces discussions qui dérapent... Des discussions qui sont, une vaste majorité du temps assez stériles, puisque chacun campe sur ses convictions et déplore les effets délétères de l’opinion de l’autre. À l’approche des fêtes de Noël et en voyant les positions sur les vaccins devenir de plus en plus polarisées, je crois qu’on est un certain nombre à redouter les échanges à venir avec certains membres de nos familles. Comment faire pour que les « pro » et « anti » s’amusent plutôt que s’écharpent autour du sapin ? Je vous propose ci-dessous 8 conseils pour vous soutenir dans ces moments périlleux…

On est en 2001 : assis par terre, j’observe en face de moi Pablo qui marche à quatre pattes et se retourne pour voir le regard de sa maman. Elle aussi est assise par terre dans le couloir, comme presque tous les patients qui attendent leur tour dans ce grand hôpital de Quito. L’enfant perd sa sucette, il se retourne pour voir la réaction de sa maman qui lui dit de la ramasser, puis il la remet dans sa bouche. Je suis frappé par la différence de culture entre la Suisse et l’Équateur. On m’a toujours dit de faire attention aux microbes, de me laver les mains, de ne pas toucher par terre, surtout dans un hôpital. Pourtant ces gens ont l’air en santé, robustes. On est en 2021 : j’observe une personne masquée seule dans sa voiture, un gel hydro-alcoolique à portée de main.

Récemment, une des quelques tribus de peuples primaires qui restent encore isolées dans la forêt amazonienne a cherché le contact avec le monde que ceux qui le peuple qualifient de civilisé. Malgré le désir de les préserver et qu’ils maintiennent leurs traditions en interdisant tout contact avec ces peuples[1], les autorités brésiliennes et péruviennes n’ont pas réussi à endiguer leur soif de se vêtir, de manger à leur faim et de prendre des selfies.